§001 – Vaccins : dangers immédiats et à long terme de la 3ème dose

Luc Baillet Luc Baillet
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AVERTISSEMENT: le billet republié ici est initialement publié sur infodujour le 10 décembre 2021. Après une diffusion de quelques heures sur LINKEDIN, via le profil de Jean Marc SABATIER, le post a été supprimé. Avec l’autorisation de ce dernier, des extraits seront donc également publié ici, sur médiaplus. C’est l’occasion d’ouvrir une nouvelle rubrique dans la tribune CORONAVIRUS et de donner la parole à Jean Marc SABATIER, Docteur en Biochimie, habilité à diriger des recherches, en poste au CNRS Méditérannée.

Deux scientifiques, le Dr Jean-Marc Sabatier et le Pr Jacques Fantini* expliquent pourquoi la troisième dose vaccinale peut avoir des effets secondaires graves sur le long terme en raison du phénomène « ADE » (Antibody-dependent enhancement : facilitation de l’infection par les anticorps). Le bénéfice/risque serait défavorable. Explications.

(lire le début de l’article sur infodujour)

Vers une optimisation des vaccins à ARNm ?

Une force des vaccins à ARNm est de permettre la modification relativement facile et rapide de la formulation vaccinale initiale afin de tenir compte de l’évolution de l’épidémie et de certains inconvénients qui n’auraient éventuellement pas été pris en compte initialement.
Le phénomène « ADE » est un cas typique car s’il est bien connu pour les virus animaux et de nombreux virus humains, dont les coronavirus SARS-CoV-1 et MERS-CoV, certains scientifiques pensaient que le SARS-CoV-2 pouvait échapper à cette règle. De fait, les premiers retours sur la vaccination n’ont pas mis en évidence de problème d’« ADE » tels que l’on en avait rencontré, par exemple, lors des campagnes de vaccination contre le virus de la dengue.
Nos résultats donnent une explication à ce paradoxe, en mettant en lumière un rôle jusqu’alors inconnu de la mutation D614G (un résidu d’acide aspartique remplacé par un résidu de glycine en position 614 de la chaîne peptidique de 1273 résidus d’acides aminés de la protéine spike du SARS-CoV-2) dans cet échappement. Maintenant que le variant « delta » (et ses sous-variants) sont bien établis, il apparait vital de surveiller ces phénomènes d’« ADE » dans un contexte particulièrement défavorable : perte progressive de l’immunité induite par les deux doses de vaccins dirigés contre la protéine spike de la souche virale « Wuhan » d’origine, face à des variants qui ont par contre conservé les régions reconnues par les anticorps « facilitants ».
Dans ce contexte, une 3ᵉ dose vaccinale apparaît-elle adaptée à la situation ? Il semblerait que non, avec un rapport « bénéfice/risques » défavorable.
Une nouvelle formulation des ARNm serait-elle indiquée ? Il semblerait que ce soit possible dans un futur plus ou moins proche.
Ce sont finalement les agences nationales de santé qui en décideront, en fonction de considérations d’ordre sanitaire (et possiblement non sanitaire).

*Jacques Fantini est Professeur de Biochimie et Biologie Moléculaire à l’Université d’Aix-Marseille. Il est membre honoraire de l’Institut Universitaire de France (IUF)
*Jean-Marc Sabatier, Directeur de recherches au CNRS et Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, affilié à l’Institut de NeuroPhysiopathologie (INP), à l’université d’Aix-Marseille. Editeur-en-Chef des revues scientifiques internationales : « Coronaviruses » et « Infectious Disorders – Drug Targets » (DR)

Articles associés :
La protéine spike vaccinale circule librement dans le sang.
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La protéine spike est responsable des effets délétères du virus SARS-CoV-2.
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Existence d’un phénomène d’échappement de variants du SARS-CoV-2 aux anticorps neutralisants dirigés contre la protéine spike virale.
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L’efficacité des vaccins diminue avec l’émergence des nouveaux variants du SARS-CoV-2.
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Les vaccins anti-SARS-CoV-2 peuvent (rarement) induire des maladies de la Covid-19.
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