L’usine Inertam, installée au cœur des Landes (NVA), fournit depuis 30 ans un service de destruction des déchets d’amiante. Sous l’effet de l’intense chaleur délivrée par les torches à plasma, les fibres toxiques sont fondues puis vitrifiées : le produit minéral résultant, le Cofalit TM, est un matériau inerte, non toxique et réutilisable pour des travaux publics ou des constructions de routes.
Cette installation unique au monde traite chaque année plusieurs milliers de tonnes de déchets d’amiante, en provenance de France métropolitaine, des territoires ultramarins et de l’étranger. Les services proposés comprennent les aspects relatifs à la destruction de l’amiante, la gestion administrative et le suivi des déchets, mais aussi un service de démantèlement sur site.
Les responsables de projets comme le désamiantage d’un bâtiment scolaire font ainsi régulièrement appel à Inertam : les objets nécessitant un traitement particulier comme les châssis de fenêtre ou les portes coupe-feu sont envoyés directement après leur retrait au centre de traitement, où les éléments sont dissociés. La partie amiante est vitrifiée, les éléments recyclables (métal, verre, …) sont décontaminés et recyclés dans la filière dédiée. Le projet s’affranchit ainsi de tous les risques liés au planning des opérations, à la génération de déchets secondaires ou de surcoûts générés par des difficultés opérationnelles. Le tout avec l’assurance de respecter la réglementation en vigueur et decontribuer à l’élimination d’un produit en cause de plus de 100 000 décès en France à ce jour.
Inertam lance depuis le début de cette année un nouveau service à destination des particuliers, trop souvent confrontés à des impasses pour l’élimination de leurs déchets d’amiante. Pour les collectivités, cette situation conduit régulièrement à des apports non-déclarés dans les déchetteries ou à des dépôts sauvages. Le service proposé comprend un accompagnement et des moyens adaptés comme, par exemple, la fourniture des conditionnements et des équipements de protection, ou encore le recours à des services de messagerie pour le transport économique de faibles quantités.
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